Grâce à la peau, l’organisme humain se comporte de telle manière que la perte d’énergie avec l’environnement qui l’entoure tend vers zéro. La technologie du bâtiment n’est pas encore assez avancée pour obtenir une enveloppe de bâtiment qui fonctionne aussi efficacement, mais nous disposons de mécanismes qui, lorsqu’ils sont utilisés ensemble, nous permettent de réguler les échanges d’énergie avec l’environnement extérieur de manière assez satisfaisante.
L’isolation thermique est une barrière isolante qui rend difficile le transfert de chaleur d’un endroit à l’autre. Une bonne isolation thermique doit éviter les ponts thermiques et, même ainsi, n’assure pas en soi le confort ou les économies d’énergie si elle n’est pas accompagnée d’une série d’autres mesures.
Quelles sont les mesures à prendre pour isoler correctement une habitation ?
Une isolation thermique techniquement correcte nécessite une bonne conception, qui permette la capture de l’énergie solaire, son stockage en hiver et sa dissipation en été.
Il est nécessaire de tenir compte de l’emplacement de l’isolation thermique pour qu’elle fonctionne correctement, étant donné que les transferts de chaleur dans une maison sont produits de multiples façons par rayonnement, convection et conduction.
Il ne sert à rien de placer une bonne isolation si l’on laisse des ponts thermiques pour permettre à la chaleur de s’échapper par eux. Cela se voit dans les murs creux faits de fenêtres et de portes de faible qualité fonctionnelle.
Dans l’isolation thermique de la maison
La transmission de la chaleur par convection nécessite un fluide en mouvement. On peut le constater dans le mouvement des masses d’air à l’intérieur des pièces et dans la sortie ou l’entrée de l’extérieur par des ouvertures.
En ce qui concerne l’air à l’intérieur de la maison, en particulier dans les pièces où de l’air chargé d’humidité est généré ou circulé, il y a une grande possibilité que, en raison d’un manque d’isolation thermique, cette humidité finisse par se condenser sur les surfaces des murs et des ouvertures qui n’ont pas une isolation thermique bien conçue.
Le point de rosée doit être calculé de manière à ce qu’il coïncide à l’extérieur de l’isolation thermique, que l’humidité de l’air ambiant ne se condense pas dans la masse des murs et que son évaporation ne refroidisse pas l’intérieur.
L’humidité ascendante de l’isolation est à craindre pour l’isolation thermique
D’autre part, l’humidité ascendante par remontée capillaire provenant du sous-sol, est une grande défaillance de l’isolation thermique de la maison, toute cette eau remontant par les murs refroidit les pièces, et dans les climats chauds elle produit des surfaces où la climatisation se perd, avec des pièces excessivement humides, insupportables et insalubres.
Quant à l’isolation thermique des murs contre le rayonnement solaire, la maison se réchauffe en général et surtout sur les surfaces orientées vers le soleil, et les murs ont aussi des points où beaucoup de chaleur est produite par le rayonnement. Vous pouvez voir le dossier complet en suivant ce lien https://www.c2e-isolation.fr/